Italie

On prend le bateau avec des amis pour l’Italie. Nous arrivons à Brindisi. Nous visitons les Pouilles (le talon de la botte), nous longeons la côte est en direction du sud. Il y a des jolies falaises blanches et plein de grottes. Les paysages ressemblent plus à la Bretagne qu’à l’image qu’on avait de l’Italie. On visite plusieurs villages aux maisons blanches, certains construits en bordure de falaises. Ils ont tous une forteresse. Il y a peu de monde, puisqu’on est hors saison. Beaucoup de boutiques sont fermées. On a même de la peine à trouver une pizza. Une ville différente, était Lecce, les bâtiments étaient beiges, de style baroque, avec beaucoup de moulures et de sculptures.

Le bâtiment de la banque est arrondi, car ils ont découvert l'amphithéâtre en le construisant.

Alberobello est le village le plus original, un de nos préférés. Les maisons, appelées trulli, sont faites en pierres recouvertes de chaux et le toit est une pyramide ronde en galets grossièrement taillés. Quand les turcs (ottomans) ont envahi l’Italie, ils ont copié la technique utilisée aux Cappadoce pour garder la fraîcheur.

Sur la route pour Naples, on s’arrête à Matera, une ville en partie troglodyte où le dernier James Bond a été tourné.

Notre grand-maman vient nous voir trois jours. On visite Pompéi et le Vésuve. Pompéi est un village qui a été recouvert de cendres lors d’une éruption du Vésuve en 79 avant JC, donc c'est très bien conservé. Cette ville a été redécouverte en 1592. Les corps des habitants ont été recouverts de cendres, celles-ci se sont très rapidement transformées en roche. Les corps se sont décomposés et ça a formé des cavités qui avaient gardé la forme des corps. Un archéologue a eu l’idée de mettre du plâtre à l’intérieur.

Pour faciliter le passage des chars, ils ont creusé des lignes comme des rails dans le pavage. Puisque les routes étaient pleines de crottins, il y avait des gros cailloux pour que les piétons puissent traverser sans se salir les pieds. On le voit sur la photo ci-dessous.

                                                        

On a pu observer les maisons, les rues, les tavernes, les théâtres, les canalisations, les moulins à farine, les fours, les fresques, les mosaïques, etc.

Le lendemain, nous sommes allés sur le Vésuve, voir son cratère. C’était impressionnant, il fait 300 mètres de profondeur et de la fumée s’en échappe. On a appris qu’il était plus haut avant et qu'il avait une autre forme. Mais lors de l'éruption, la poche magmatique s’est vidée ce qui a provoqué un effondrement du volcan.

On a ensuite visité Naples, qu'on a beaucoup appréciée, même si elle fait honneur à sa réputation de ville sale. Elle est très dépaysante, on y a aimé l’ambiance : du bruit, des scooters partout, du monde, les lessives qui pendent, etc. 

On a été voir les souterrains de la ville : il y a longtemps, les gens creusaient la cave, et avec les matériaux sortis, construisaient l’immeuble. Des tunnels reliaient les caves entre elles et ça a été utilisé comme aqueduc par les romains, puis comme décharge, puis comme abris anti-bombardement pendant la guerre. A Naples, nous disons au revoir à nos amis et nous reprenons la route à 5.

Les toilettes pendant la guerre et les couloirs qui relient les pièces entre elles.

Comme tous les chemins mènent à Rome, vous devinez où se déroule notre dernière étape italienne. Nous y avons bien aimé le Colisée, le monument de Victor-Emmanuel II et la fontaine de Trevi. On a eu la chance de pouvoir voir une exposition de photos de Rome pendant le confinement. Les rues étaient désertes, ce qui change bien d’aujourd’hui, il y a beaucoup de touristes. 

On a été très impressionné par le Vatican : la Chapelle Sixtine, la basilique St-Pierre, qui est immense et les musées. On y a vu une momie très bien conservée, des belles peintures et sculptures d’artistes très connus (comme Michel Ange, Rafael, Leonard de Vinci…). Nous avons aussi bien aimé la salle des cartes, qui comprend 40 cartes de l’Italie qui ont plus de 400 ans. Elles ont été peintes au mur en 18 mois.

Basilique St-Pierre

Musée du Vatican

Nous prenons le bateau pour Barcelone. Le trajet dure 24 heures. C’était pendant la tempête Juliette, celle qui a refroidi l’Europe fin février. Il y avait des grosses vagues. On est arrivé le 1^er mars en Espagne pour la suite de notre voyage. On y a eu une belle surprise, notre tata et sa famille sont venus nous voir!